Saint-Pacôme |
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Introduction -
Industrie forestière - Le
quêteux - Sports et
Loisirs |
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L’époque d’Hugh McDonald (1860-1862) |
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La
période transitoire (1932-1941) Quelques droits de coupe, émis avec parcimonie par la Banque, permettent cependant aux gens de Saint-Pacôme de survivre. MM. Walter Walsh, Patrick McGoldrick et Joseph McCarron dirigent les opérations, assistés de deux Canadiens français : MM. Joseph Mercier et Joseph Carrier. Grâce à ces hommes forts, Saint-Pacôme pourra attendre la fin de la crise. Les entreprises canadiennes-françaises Les Plourde de Mont-Carmel et les Fraser (1941-1956) Dès 1934, les quatre frères Plourde de Mont-Carmel obtiennent des concessions forestières sur les terrains de la Power Lumber. En fait, ces entrepreneurs forestiers marqueront profondément les dernières décennies de l’histoire du lac de l’Est et de Saint-Pacôme. Fils de cultivateur, ces quatre frères se complètent admirablement bien. Ces hommes se sentent très tôt attirés par l’industrie forestière et la faillite des Power précipitera leur intervention, Comme nous confiait l’un d’eux, «celui-ci (Michel Plourde) loua le moulin de Denis Garon au chemin de front, en 1934, et il opéra une coupe de bois sur les limites des Power. À l’automne de 1935, ses frères Albert, Joseph et Alfred se joignirent à lui et ils utilisèrent un deuxième moulin à Painchaud pour scier le bois bûché sur une coupe de bois achetée de la Eaton Land. À l’automne de 1936, ces mêmes frères achetèrent pour une période de dix ans, le droit de coupe sur la limite de la dite compagnie qu’avait eu les Fraser avant eux, et construisirent un moulin à scie sur les rives du lac de l’Est, tout en continuant de gérer celui de Painchaud pendant encore quelques années.» En 1941, les frères Plourde se portent acquéreurs du reste des limites et autres biens de la Power Lumber ltée, aux mains de la Banque canadienne nationale depuis la faillite de 1932. Ils dirigent la scierie de Saint-Pacôme jusqu’en 1952 alors qu’ils sont dans l’obligation de limiter leurs opérations au lac de l’Est, les terrains forestiers alimentant la scierie de Saint-Pacôme étant épuisés ou trop éloignés pour fournir un rendement profitable. «Le moulin du lac de l’Est devient donc l’artère principale vers laquelle s’achemine le bois coupé sur les limites de Power Lumber et de Plourde et frères.» En 1950, ils possèdent une limite de 400 milles carrés. À cette époque, ils fournissent de l’ouvrage à plus de cent personnes en été et à près de deux cents en hiver, sans compter leur usine de Charny qui apporte du travail à plus de trente employés durant toute l’année. En 1952, cependant, c’est malheureusement pour Saint-Pacôme la fin de la période des grandes scieries. En effet, après l’achat des limites des Power en 1941, les moulins fonctionnent de nouveau mais pour un temps seulement. En effet, le système de «flottage du bois» (drave) qui, depuis le régime de McDonald, amenait le bois aux moulins de Saint-Pacôme est sur son déclin. Peu à peu, et je crois qu’il est utile de le répéter, en partie à cause de l’amélioration de la voirie forestière et de l’éloignement de la matière première, le transport se fait de plus en plus par camions et par chemin de fer à cause de la proximité du Transcontinental. Le bois est alors transformé à Charny pour en faire un produit plus fini. |
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